vendredi 24 avril 2015

Robin d'Angelo et StreetPress censurent le site d'info RADIO VL


Cet article sur RADIO VL a été censuré (cliquez sur le lien grâce au cache Google)


Voici le droit de réponse intégral qui a été censuré concernant les mensonges et la manipulation de Robin d'Angelo et du site StreetPress.


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Témoignage : Quand Robin d’Angelo de Streetpress affabule sur Arash Derambarsh, un élu de la République.







TÉMOIGNAGE TRANSMIS A LA RÉDACTION DE Radio VL 
Robin d’Angelo a fait une enquête sur Arash Derambarsh, élu municipal de Courbevoie.




TÉMOIGNAGE DE QUATRE TÉMOINS

Nous avons cru que c’était un article du Gorafi en lisant l’article. Ce “journaliste”, par son papier sur StreePress, a clairement la volonté de salir l’honneur, la réputation et l’image de Monsieur Derambarsh. Nous allons démonter point par point son article.


- 1er mensonge :

Robin d’Angelo (le “journaliste”), affirme avoir croisé Arash Derambarsh devant le Fouquet’s.  En réalité, c’est un mensonge.

Nous sommes le vendredi 6 février. Nous sommes cinq personnes, dont Arash. Celui-ci donne ses interviews au restaurant de la Grande Armée. Pour ceux qui connaissent, il s’agit d’un restaurant tout à fait banal. D’ailleurs, Robin d’Angelo arrive en retard. Nous l’attendons. Et repart avant nous. Nous lui payons même son café car il nous affirme n’avoir pas assez d’argent sur lui…

- 2ème mensonge :

Robin d’Angelo avait harcelé Arash Derambarsh pour avoir une interview sur le gâchis alimentaire. Et cette personne malveillante, peu scrupuleuse de la déontologie, lui avait promis de ne faire une interview que sur ce sujet, ainsi que sur la pétition.
Nous sommes tous témoins de la manipulation de Robin d’Angelo et de ses écrits.

- 3ème mensonge :

Robin d’Angelo affirme qu’Arash Derambarsh distribue depuis janvier. C’est donc, encore une fois, une information mensongère.

En effet, Arash Derambarsh avait confirmé dans un communiqué que la distribution ne durerait que durant les mois de décembre et janvier. Pour preuve, Arash lui a envoyé un mail (preuve à l’appui) à la demande de Robin d’Angelo. Il a donc encore donné une fausse information.

- 4ème mensonge :

Il ne s’agit pas d’une distribution dans un “Carrefour City” mais dans un “Carrefour Market”. En réalité “, Robin d’Angelo n’est jamais venu à Courbevoie. Ce journaliste controversé écrit de son salon, bien au chaud, sans s’informer. Il ne dit pas que Arash a eu les plus grandes difficultés à créer un partenariat et que deux enseignes lui avait refusé, préférant mettre de l’eau de javel sur la nourriture.

Il ne dit pas non plus qu’Arash souhaite faire passer une loi, imposant aux supermarchés de distribuer les invendus aux associations de leur choix.

- 5ème mensonge :

Il n’y avait pas une dizaine de bénévoles mais bien une quarantaine chaque soir. Preuve à l’appui et sur demande. Toutes les photos ont d’ailleurs circulé sur les réseaux sociaux, ainsi que dans les nombreux reportages TV comme l’AFP ou le Parisien.

À ce propos, les bénévoles n’ont jamais trié aucun produit alimentaire. C’est Carrefour qui le faisait. Les bénévoles, comme nous, nous ne mettions que les produits dans les sacs afin de les distribuer aux démunis.

De plus, la distribution ne se faisait pas qu’à La Défense mais dans Courbevoie.

- 6ème mensonge :

Robin d’Angelo affirme que la pétition sur Change.org est lancée dans la foulée du Grand Journal. En réalité, cette pétition est lancée le 19 janvier. Et le Grand journal de canal + n’a lieu qu’après.

- 7ème mensonge :

Robin d’Angelo ment encore (décidément, cela devient récurent chez ce jeune homme) quand il affirme reprendre les propos d’Arash Derambarsh concernant sa façon de parler. Il y a plus de 180000 signatures et chacune est aussi importante que les ambassadeurs. Nous sommes quatre personnes à affirmer qu’Arash n’a jamais parlé de cette façon, durant l’interview.

- 8ème mensonge :

Robin d’Angelo, considéré comme mythomane notoire par de nombreuses personnes, fait parler le rappeur Rost et le député Frédéric Lefebvre.

En réalité, ces deux personnes, choquées, ne reconnaissent pas leur propos, qui ont été déformés. Nous les avons contactés et ils sont très en colère.

Décidément Robin… Ce n’est pas beau de mentir…

- 9ème mensonge :

Arash Derambarsh a toujours affirmé avoir travaillé au Ministère de l’Intérieur et au Ministère des affaires étrangères en tant que vacataire (enregistrement à l’appui).
Robin d’Angelo ment encore quand il prétend que Arash a travaillé “vers” 2005 avec le député Michel Hunault. En réalité, Arash a été son assistant parlementaire en 2006 pour  6 mois.

- 10e mensonge (oui déjà…) :

Robin d’Angelo, parle de l’affaire du président de Facebook (il y a 8 ans déjà mon petit Robin). Arash a toujours dit que c’était un jeu. C’est sur que c’est plus grave qu’un élu qui vole dans la caisse ou un tueur en série… C’est juste que tu t’es fais avoir en raison de ta méconnaissance et ton incompétence sur internet jeune homme.

Mauvais joueur va :-)

- 11ème mensonge :

Robin D’Angelo ne le sait pas mais lorsqu’on organise une soirée, on ne gagne pas beaucoup. Tiens, voilà un sujet pour toi d’ailleurs.

À l’époque, c’était en franc. Et Arash ne gagnait pas plus de 1000 ou 2000 francs par soirée, pour payer ses études de droit. Cela représente donc 300 ou 400 euros maximum. 

Tu as des problèmes avec les chiffres ou tu as été un mauvais élève à l’école Robin Pinocchio ?

Nous au contraire, nous le félicitons d’avoir travaillé dur pour en arriver là. Il est éditeur et c’est un élu. Il représente une méritocratie admirable.

- 12ème mensonge :

Robin, Robin, Robin… Arash Derambarsh n’a jamais été exclu de l’UDF. Il a quitté le parti en 2008. Il n’a donc pas pu le quitter en 2007. Il n’y a qu’à le demander aux députés  Jean-Christophe Lagarde ou à Maurice Leroy, anciens cadres du parti. Il n’a jamais reçu d’avis d’exclusion. Ce n’est pas bien d’affirmer sans sources. 

Pas très déontologique.

- 13e mensonge :

Robin d’Angelo est resté 40 minutes. Sa technique d’entourloupe était de poser systématiquement une question sur le gâchis alimentaire (sujet qu’il ne maîtrisait pas en plus) et deux questions sur la vie privée. Du genre : “es tu homosexuel ou hétéro ?”, “préfères-tu les blondes ou les métisses ?”…

Lorsque les questions devenaient trop limites, nous lui avons gentiment demandé de partir. Et nous avons payé son café à sa demande.

Voilà, nous sommes quatre personnes à témoigner, en dehors d’Arash.


Robin d’Angelo, si tu te comportes de cette façon avec toutes les personnes que tu interviews, tu seras rapidement considéré comme un journaliste du Gorafi, ou pire des infos du monde”, qui annonçait la fin du monde tous les trois mois.


Les quatre témoins de la pseudo interview trafiquée et mensongère de Robin d’Angelo de StreetPress

samedi 18 avril 2015

Portrait de Arash Derambarsh (AFP TV)

Portrait de Arash Derambarsh (AFP TV)




Obliger les supermarchés à redistribuer leurs invendus, c'est le combat mené par un jeune élu de Courbevoie, en banlieue parisienne. Arash Derambarsh, débordant d’enthousiasme, a bien l’intention que cette lutte aboutisse à une loi, ce qui serait une première en France. Ambitieux et décidé, il projette même de l’étendre par la suite au continent africain. Un défi de longue haleine que le jeune élu entend mener jusqu’au bout. Des rues de Courbevoie aux portes du Sénat: portrait d'un jeune élu municipal, devenu maître en communication.

Arash Derambarsh (AFP TV)


"Dites stop au gachis alimentaire en France" (change.org). C'est le nom de la pétition lancé par un élu municipal de Courbevoie, d'Arash Derambarsh. En une semaine, près de 100.000 signataires ont rejoint l'initiative du jeune homme de 35 ans qui remue ciel et terre pour récupérer les invendus de supermarchés de sa ville et les distribuer aux "nécessiteux".


Arash Derambarsh (vidéo Le Parisien TV)




A Courbevoie, un élu distribue des invendus aux... par leparisien

Clip "Ensemble pour dire stop au gâchis alimentaire"

Clip "Ensemble pour dire stop au gâchis alimentaire"




Signez la pétition : https://www.change.org/p/stop-au-g%C3%A2chisalimentaire-en-france

En janvier 2015, Arash Derambarsh, élu à Courbevoie, a lancé avec Mathieu Kassovitz une pétition sur Change.org demandant l’adoption d’une loi imposant aux supermarchés de donner, soir après soir, tous leurs invendus à l'association de leur choix. 

Cette proposition, Arash l’a testée avec succès pendant des mois à Courbevoie.

Aujourd’hui, plus de 180.000 personnes ont signé sa pétition parmi lesquelles 11 personnalités qui ont décidé d’afficher leur soutien dans cette vidéo: Youri Djorkaeff, Valérie Damidot, Antoine de Caunes, Emma de Caunes, Frédérique Bel, Rost, Claire Keim, Christine Kelly, Bruno Gaccio, Sébastien Folin et Kyan Khojandi.

Leur message est simple: "ensemble, allons plus loin pour dire stop au gâchis alimentaire et obtenir cette loi".
Rejoignez-les en diffusant cette vidéo et en signant la pétition sur : https://www.change.org/p/stop-au-g%C3%A2chisalimentaire-en-france


Images : Nathadread Pictures / Nathanaël MERGUI
Montage : Melody Obadia
Mixage: Lyne Stambouli

Portrait de Arash Derambarsh (élu dans la ville de Courbevoie) sur RFI

Portrait de Arash Derambarsh (élu dans la ville de Courbevoie) sur RFI




Obliger les supermarchés à redistribuer leurs invendus, tel est le combat mené par un jeune élu de Courbevoie, en banlieue parisienne. Arash Derambarsh, débordant d’enthousiasme, a bien l’intention que cette lutte aboutisse à une loi, ce qui serait une première en France. Ambitieux et décidé, il projette même de l’étendre par la suite au continent africain. Un défi de longue haleine que le jeune élu entend mener jusqu’au bout.
« Les Courbevoisiens m’ont demandé d’agir sur la vie concrète des gens, de ne pas faire de baratin ou de blabla comme beaucoup d’élus ». Les bases sont posées. A 35 ans seulement, il a tout du politicien. Arash Derambarsh raconte son combat pour la énième fois. Les médias sont déjà nombreux à s’être emparés de son histoire et le conseiller municipal gère avec tact sa popularité croissante. Le discours est maîtrisé, sans ambages, les mots sont pesés. « L’idée est venue d’un vécu, raconte le jeune homme. J’ai connu la faim lorsque j’étais étudiant et que je ne gagnais que 700 euros par mois. »
Aujourd’hui, il s’insurge que le 10 de chaque mois, la classe moyenne se serre la ceinture et que les SDF soient de plus en plus nombreux dans l’Hexagone. Face à cette alarmante situation, Arash Derambarsh, « élu de la République », comme il aime à le répéter, veut apaiser les souffrances de ses concitoyens par une manière simple : stopper le gaspillage alimentaire. Chiffres à l’appui, il poursuit sa démonstration, expliquant que chaque jour, ce sont entre 20 et 40 kilos d’invendus qui sont jetés dans chaque supermarché, une « aberration ». Au niveau planétaire, un tiers de la production mondiale de nourriture est gâchée…
Alors, l'homme est passé à l’action en fin d’année dernière. Le terrain, quoi de mieux pour un élu ! A la fermeture d’un supermarché de sa ville, accompagné d’amis et de citoyens de Courbevoie, Arash Derambarsh récupère les invendus de la journée et les distribue aux plus démunis de sa ville qui jouxte le quartier d’affaires de La Défense à l’ouest de Paris. « Chaque soir, on distribuait l’équivalent de 500 euros de nourriture ». Les médias aidant, l’action du Courbevoisien a eu un écho retentissant. « Comme ce qu’on faisait n’était pas légal, et bien on demandait une loi », poursuit l'élu.
Ainsi, en janvier dernier, il lance une pétition avec son « ami », l’acteur et réalisateur Mathieu Kassovitz pour qu’une loi imposant, ou incitant aux supermarchés de donner, soir après soir, tous leurs invendus à l'association de leur choix, soit votée. Techniquement, ce que propose Arash Derambarsh, c’est donc que chaque citoyen puisse créer une association pour ensuite s'adresser à l'enseigne de son choix dans sa commune, afin que celle ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même. Aujourd’hui, plus de 170 000 personnes ont déjà signé la pétition, un réel succès pour celui dont le discours est rodé et efficace. Car écouter Arash Derambarsh, c’est être confronté à un exercice journalistique peu commun tant le protagoniste contrôle la situation et écarte d’un revers de main toute forme de critique ou « parasitage ».

Des soutiens de poids
Plus de quarante parlementaires et élus de toutes couleurs politiques soutiennent désormais l’initiative d’Arash Derambarsh, dont des soutiens de poids. Des stars du show-biz sont aussi aux côtés du jeune homme qui semble avoir un réseau plus qu’impressionnant... Laetitia et Johnny Halliday, Omar Sy, etc., la liste est longue. Récemment, c’est ONE-France, l'organisation cofondée par Bono, chanteur du groupe U2, qui a apporté son soutien à l’action de l’élu.
Le 7 avril, le Courbevoisien va « convaincre » l'Élysée du bien-fondé de son initiative, accompagné d'une délégation de 15 personnes dont Frédéric Daerden, qui a mis en place un système quasi-similaire et qui a fait ses preuves à Herstal, en Belgique. Suite à cette pétition, le député Guillaume Garot a pris l’engagement de légiférer contre le gâchis alimentaire. « Député, je ferai, avant la mi-avril, des propositions concrètes au gouvernement, pour mettre en œuvre dans notre pays une politique cohérente contre le gaspillage alimentaire, qui permette de faciliter le don et plus largement d’éviter le gaspillage. C’est dans ce cadre que sera traité le problème des invendus de la grande distribution. Je proposerai dans la foulée, une loi, écrite avec des élus de tous bords politiques, tirant les leçons des multiples initiatives locales menées partout en France ». « Il y aura une loi avant l’été sur le gâchis alimentaire », s’enorgueillit de son côté Arash Derambarsh, plus que jamais sûr de lui et qui semble ignorer l’existence du mot « douter ».
Rien ne l'arrête, ni certaines associations qui ne considèrent pas nécessairement cette initiative d’un bon œil, craignant des mesures coercitives, ni même le poids des lobbys industriels. « Je suis un élu français, les pressions ne me préoccupent pas. Rien ne peut et ne pourra m’influencer. Rien. Toutes ces forces obscures des lobbys, je les combattrai ». Alors fait-il cela par pur humanisme et par pur altruisme ? Il semblerait que oui, puisque l’élu, imperturbable, ne prétend avoir aucune visée électorale avant 2020… « Tout ceci, pour moi, est un objectif d’intérêt général. Rien de plus. Je suis là pour apporter des réponses à un problème. Je suis dans l’action, je ne suis pas un idéaliste ».
Une utopie ?
Arash Derambarsh, fort de sa victoire qu’il estime certaine, ne veut pas se cantonner à combattre le gâchis alimentaire en France. En fin politicien, il entend ainsi s’attaquer au continent africain… là où sévit aussi un gaspillage alimentaire d’une toute autre teneur. La cause est noble et belle, mais elle paraît utopiste. Sauf pour le jeune élu, irrité par le mot. « Nous faisons une action locale, dit-il, mais la pensée est globale ». Doctrine du village planétaire à l’appui, l’élu de Courbevoie, volontiers séducteur, analyse : « La grande pauvreté, elle est en Afrique. Et le gâchis, il est aussi dans les supermarchés du continent noir. Et là-bas, avec dix fois moins on peut se nourrir dix fois plus. On veut taper très fort ».
Arash Derambarsh, peut-être un brin naïf, est persuadé que son action dans l’Hexagone va faire effet boule de neige. « Je veux prendre le calendrier international à témoin et dire que ce que nous voulons faire en France, en Belgique, nous le ferons ensuite dans l’Union européenne puis à l’international ». Et d’expliquer qu’en octobre et en novembre prochains, ce sera à la table des Nations unies par le biais de One-France. La lutte contre le gaspillage fait en effet partie des 17 Objectifs de développement durable (ODD) devant être adoptés en septembre à l’ONU. Quand on sait que la quantité de nourriture jetée par l’ensemble des producteurs, distributeurs et consommateurs des pays dits « riches » pourrait nourrir sept fois la population souffrant de la faim dans le monde, la cause vaut plus que jamais la peine d’être défendue.
Altermondialiste ou sauveur de l’humanité dans l’âme, Arash Derambarsh veut que sa génération, celle des trentenaires, se rende compte que si rien n’est fait, l’humanité court à sa perte. « Quand les gens ont faim ou ont soif, en France ou n’importe où sur la planète, ca provoque des guerres ». Et l’élu de justifier que son discours est sensé : « Notre pétition a été signée dans bien d’autres pays que la France. J’ai reçu des mails de soutien du monde entier ». Et Arash Derambarsh de poursuivre son discours tout en serrant les mains de ses concitoyens de Courbevoie. Si l'initiative d’Arash Derambarsh ne fait pas l'unanimité, sa cause n'en demeure pas moins une réponse encourageante face à l'immensité du problème de la malnutrition, qui concerne un milliard d'hommes dans le monde.


Guillaume Garot reprend la proposition de Arash Derambarsh


Portrait de Arash Derambarsh (journal Le Monde)

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Arash Derambarsh, l’« hyperactiviste » contre le gaspillage alimentaire

« Je ne cherche pas la personnalisation. Je fais ça pour ceux qui ont faim. » 

A seulement 35 ans, les yeux emplis de conviction, les traits tirés par des nuits trop courtes, Arash Derambarsh fait preuve d’un sens aigu de la communication au service de sa cause : la fin du gaspillage alimentaire. Et pour lui, la faim justifie les moyens. Alors qu’un amendement allant dans ce sens a été déposé par la sénatrice (UDI, Orne) Nathalie Goulet dans le cadre du projet de loi Macron qui sera discuté mardi 7 avril, son omniprésence médiatique fait grincer quelques dents, notamment dans les associations antigaspillage qui ne partagent ni ses méthodes ni les solutions qu’il propose.

Le conseiller municipal de Courbevoie (Hauts-de-Seine) espère être reçu à l’Elysée afin, dit-il, de « convaincre » le président de la République, François Hollande, de la nécessité de légiférer sur la question. Il souhaite instaurer un droit opposable qui permettrait à tout citoyen de créer une association pour ensuite s’adresser au supermarché de son choix, afin que celui-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir-même.

Le Courbevoisien sait attirer les projecteurs. « J’ai fait un putsch médiatique, c’est vrai, mais je veux qu’on parle de mon combat plutôt qu’on s’attarde sur moi. Je ne me présenterai à aucune élection avant les municipales de 2020 pour prouver ma sincérité », affirme ce proche de Thierry Solère, député UMP des Hauts-de-Seine. Le regard caché derrière ses lunettes carrées, Arash Derambarsh se décrit comme un « homme d’action », à la différence de « certains politiques ». Il a donc attendu d’être élu aux municipales de mars 2014, sous l’étiquette divers droite, pour agir.

« Je suis fier de mon parcours »

Né en 1979 à Paris de parents iraniens ayant fui la révolution islamique, il part en Iran quelques mois après sa naissance et y vit jusqu’en 1983. « J’ai vu beaucoup de choses là-bas, donc je sais pour quoi je me bats aujourd’hui », témoigne l’élu, qui refuse la double nationalité – « Je suis de culture franco-persane et de nationalité française ». Son père, le réalisateur iranien Kioumars Derambarsh, et son oncle Kambiz Derambarsh, un caricaturiste renommé, vont donner au jeune homme l’amour de la politique et du « combat contre l’injustice ». Une lutte qu’il mène sur plusieurs fronts : en tant qu’élu, futur avocat pénaliste – il présentera sa thèse dans quelques mois – et éditeur au Cherche-Midi. 

« Je suis fier de mon parcours. Maintenant j’ai réussi, mais j’ai connu la faim et je sais qu’il est impossible de travailler ou de se concentrer lorsque notre ventre est vide », confie-t-il.

Un constat qui l’amène, en décembre 2014, à récupérer les invendus de la journée dans un supermarché de sa ville, avec l’aide de bénévoles, afin de les redistribuer aux plus démunis. Arash Derambarsh et ses amis répèteront l’opération trois fois par semaine durant deux mois. « Chaque soir, on distribuait l’équivalent de 500 euros de nourriture mais c’est illégal, d’où l’idée de proposer une loi », poursuit l’élu.

Lire aussi : La fin du gaspillage alimentaire dans les grandes surfaces ?

Après avoir mis en pratique son idée pour lutter contre le gaspillage alimentaire sur le terrain de Courbevoie, Arash Derambarsh décide de faire du bruit. Il lance une pétition en janvier avec son « ami », l’acteur et réalisateur Mathieu Kassovitz. Alors qu’entre 20 et 40 kilos d’invendus sont jetés quotidiennement par chaque magasin, le but de l’opération est simple : atteindre les 200 000 signatures afin de pousser les députés à adopter une loi contre le gâchis alimentaire. 

Aujourd’hui, plus de 175 000 personnes ont signé la pétition et les choses semblent bouger dans le bon sens. L’élu municipal a lancé une vidéo avec de nombreuses personnalités, dont le présentateur Antoine de Caunes et le footballeur Youri Djorkaeff. L’association lancée par le chanteur Bono, One, lui a également assuré son aide et présentera des propositions devant les Nations unies en septembre.

« Il y aura une loi avant l’été »

Arash Derambarsh se targue du soutien d’une quarantaine d’élus, dont les députés Xavier Bertrand (UMP, Aisne), Jean-Christophe Lagarde (UDI, Seine-Saint-Denis) ou Guillaume Garot (PS, Mayenne). Ce dernier, ancien ministre délégué à l’agroalimentaire, qui doit rendre un rapport au premier ministre, Manuel Valls, dans les prochaines semaines, a effectivement signé la pétition. Dans un commentaire qu’il y a joint, il s’engage à proposer une loi « écrite avec des élus de tous bords, tirant les leçons des multiples initiatives locales menées partout en France ».

Toutefois, le député socialiste ne partage pas les solutions proposées par Arash Derambarsh : « Il n’est pas le seul à proposer cela. Il est très présent dans les médias mais il ne s’y intéresse que depuis quelques mois ». 

Guillaume Garot ne croit pas à l’obligation du don qui provoquera des problèmes de stockage des aliments, et privilégie le levier de la défiscalisation. « Il y aura une loi avant l’été. Nous lui proposons une loi clé en main soutenue par une grande partie de la population, rétorque le Courbevoisien. Quant aux problèmes de logistique pour stocker les aliments, il y aura une entente avec les Restos du cœur ou d’autres pour utiliser leurs hangars. » Mais ces associations ont peur d’un afflux de marchandises qu’elles ne pourraient gérer.

 Yohan Blavignat (Le Monde)

Quand Robin d’Angelo de Streetpress affabule sur un élu de la République


Cet article sur RADIO VL a été censuré (cliquez sur le lien grâce au cache Google)


Voici le droit de réponse intégral qui a été censuré concernant les mensonges et la manipulation de Robin d'Angelo et du site StreetPress.


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Témoignage : Quand Robin d’Angelo de Streetpress affabule sur Arash Derambarsh, un élu de la République.







TÉMOIGNAGE TRANSMIS A LA RÉDACTION DE Radio VL 
Robin d’Angelo a fait une enquête sur Arash Derambarsh, élu municipal de Courbevoie.





Nous avons cru que c’était un article du Gorafi en lisant l’article. Ce “journaliste”, par son papier sur StreePress, a clairement la volonté de salir l’honneur, la réputation et l’image de Monsieur Derambarsh. Nous allons démonter point par point son article.


- 1er mensonge :

Robin d’Angelo (le “journaliste”), affirme avoir croisé Arash Derambarsh devant le Fouquet’s.  En réalité, c’est un mensonge.

Nous sommes le vendredi 6 février. Nous sommes cinq personnes, dont Arash. Celui-ci donne ses interviews au restaurant de la Grande Armée. Pour ceux qui connaissent, il s’agit d’un restaurant tout à fait banal. D’ailleurs, Robin d’Angelo arrive en retard. Nous l’attendons. Et repart avant nous. Nous lui payons même son café car il nous affirme n’avoir pas assez d’argent sur lui…

- 2ème mensonge :

Robin d’Angelo avait harcelé Arash Derambarsh pour avoir une interview sur le gâchis alimentaire. Et cette personne malveillante, peu scrupuleuse de la déontologie, lui avait promis de ne faire une interview que sur ce sujet, ainsi que sur la pétition.
Nous sommes tous témoins de la manipulation de Robin d’Angelo et de ses écrits.

- 3ème mensonge :

Robin d’Angelo affirme qu’Arash Derambarsh distribue depuis janvier. C’est donc, encore une fois, une information mensongère.

En effet, Arash Derambarsh avait confirmé dans un communiqué que la distribution ne durerait que durant les mois de décembre et janvier. Pour preuve, Arash lui a envoyé un mail (preuve à l’appui) à la demande de Robin d’Angelo. Il a donc encore donné une fausse information.

- 4ème mensonge :

Il ne s’agit pas d’une distribution dans un “Carrefour City” mais dans un “Carrefour Market”. En réalité “, Robin d’Angelo n’est jamais venu à Courbevoie. Ce journaliste controversé écrit de son salon, bien au chaud, sans s’informer. Il ne dit pas que Arash a eu les plus grandes difficultés à créer un partenariat et que deux enseignes lui avait refusé, préférant mettre de l’eau de javel sur la nourriture.

Il ne dit pas non plus qu’Arash souhaite faire passer une loi, imposant aux supermarchés de distribuer les invendus aux associations de leur choix.

- 5ème mensonge :

Il n’y avait pas une dizaine de bénévoles mais bien une quarantaine chaque soir. Preuve à l’appui et sur demande. Toutes les photos ont d’ailleurs circulé sur les réseaux sociaux, ainsi que dans les nombreux reportages TV comme l’AFP ou le Parisien.

À ce propos, les bénévoles n’ont jamais trié aucun produit alimentaire. C’est Carrefour qui le faisait. Les bénévoles, comme nous, nous ne mettions que les produits dans les sacs afin de les distribuer aux démunis.

De plus, la distribution ne se faisait pas qu’à La Défense mais dans Courbevoie.

- 6ème mensonge :

Robin d’Angelo affirme que la pétition sur Change.org est lancée dans la foulée du Grand Journal. En réalité, cette pétition est lancée le 19 janvier. Et le Grand journal de canal + n’a lieu qu’après.

- 7ème mensonge :

Robin d’Angelo ment encore (décidément, cela devient récurent chez ce jeune homme) quand il affirme reprendre les propos d’Arash Derambarsh concernant sa façon de parler. Il y a plus de 180000 signatures et chacune est aussi importante que les ambassadeurs. Nous sommes quatre personnes à affirmer qu’Arash n’a jamais parlé de cette façon, durant l’interview.

- 8ème mensonge :

Robin d’Angelo, considéré comme mythomane notoire par de nombreuses personnes, fait parler le rappeur Rost et le député Frédéric Lefebvre.

En réalité, ces deux personnes, choquées, ne reconnaissent pas leur propos, qui ont été déformés. Nous les avons contactés et ils sont très en colère.

Décidément Robin… Ce n’est pas beau de mentir…

- 9ème mensonge :

Arash Derambarsh a toujours affirmé avoir travaillé au Ministère de l’Intérieur et au Ministère des affaires étrangères en tant que vacataire (enregistrement à l’appui).
Robin d’Angelo ment encore quand il prétend que Arash a travaillé “vers” 2005 avec le député Michel Hunault. En réalité, Arash a été son assistant parlementaire en 2006 pour  6 mois.

- 10e mensonge (oui déjà…) :

Robin d’Angelo, parle de l’affaire du président de Facebook (il y a 8 ans déjà mon petit Robin). Arash a toujours dit que c’était un jeu. C’est sur que c’est plus grave qu’un élu qui vole dans la caisse ou un tueur en série… C’est juste que tu t’es fais avoir en raison de ta méconnaissance et ton incompétence sur internet jeune homme.

Mauvais joueur va :-)

- 11ème mensonge :

Robin D’Angelo ne le sait pas mais lorsqu’on organise une soirée, on ne gagne pas beaucoup. Tiens, voilà un sujet pour toi d’ailleurs.

À l’époque, c’était en franc. Et Arash ne gagnait pas plus de 1000 ou 2000 francs par soirée, pour payer ses études de droit. Cela représente donc 300 ou 400 euros maximum. 

Tu as des problèmes avec les chiffres ou tu as été un mauvais élève à l’école Robin Pinocchio ?

Nous au contraire, nous le félicitons d’avoir travaillé dur pour en arriver là. Il est éditeur et c’est un élu. Il représente une méritocratie admirable.

- 12ème mensonge :

Robin, Robin, Robin… Arash Derambarsh n’a jamais été exclu de l’UDF. Il a quitté le parti en 2008. Il n’a donc pas pu le quitter en 2007. Il n’y a qu’à le demander aux députés  Jean-Christophe Lagarde ou à Maurice Leroy, anciens cadres du parti. Il n’a jamais reçu d’avis d’exclusion. Ce n’est pas bien d’affirmer sans sources. 

Pas très déontologique.

- 13e mensonge :

Robin d’Angelo est resté 40 minutes. Sa technique d’entourloupe était de poser systématiquement une question sur le gâchis alimentaire (sujet qu’il ne maîtrisait pas en plus) et deux questions sur la vie privée. Du genre : “es tu homosexuel ou hétéro ?”, “préfères-tu les blondes ou les métisses ?”…

Lorsque les questions devenaient trop limites, nous lui avons gentiment demandé de partir. Et nous avons payé son café à sa demande.

Voilà, nous sommes quatre personnes à témoigner, en dehors d’Arash.


Robin d’Angelo, si tu te comportes de cette façon avec toutes les personnes que tu interviews, tu seras rapidement considéré comme un journaliste du Gorafi, ou pire des infos du monde”, qui annonçait la fin du monde tous les trois mois.


Les quatre témoins de la pseudo interview trafiquée et mensongère de Robin d’Angelo de StreetPress